LES INSTRUMENTS DU COLLEGIUM

 

Cette page présente les instruments utilisés par les musiciens du groupe ainsi que ceux des musiciens invités. Les photos les montrent "en situation", ce qui permet de mieux percevoir leur taille. Les liens sonores renvoient à des fichiers mp3 de qualité CD enregistrés au cours de nos concerts.

Pour écouter ces fichiers sans hachure, attendre que la moitié du fichier, au moins, soit téléchargée.

 

Recrutement : le groupe recrute pour la saison prochaine (Région parisienne, amateur bon niveau)

un(e) flûtiste à bec

un(e) violiste ou violoncelliste

un(e) guitariste

et tout instrument ancien : ces musiciens sont également amenés à chanter

ainsi que tout jeune élève instrumentiste très motivé, amené à intégrer le groupe par paliers.

 mis à jour le 31/10/2003

LES VOIX : polyphonies à 4 ou 5 voix, avec introduction instruments.

"VOUS PERDEZ TEMPS" (Fichier Mp3 de 1,4 Mo),

"IL S'EN VA TARD" (fichier mp3 de 1,5 Mo) enregistrés en public à l'église de Sollies-Toucas le 7 avril 2000.

 

LES FLUTES : (cliquez sur les liens pour les photos en gros plan ou l'écoute)

La sopraninino : appelée également "exilent" (exilée), elle est accordée en do. Le modèle photographié ici est du type renaissance "Kynseker". Elle se refuse aux trop gros doigts et sa justesse n'est garantie que pour une octave et demie. Paradoxalement, sa très petite taille qui la fait jouer une octave au-dessus de la soprano, permet à son timbre d'émerger dans un ensemble.

Ecoute de la sopraninino : cantigas 353 (fichier mp3 de 3,7 Mo 3'17")

La sopranino : accordée en fa, elle joue une quarte au-dessus de la soprano et une octave au-dessus de l'alto.Vivaldi, dans ses concertos, l'appelle "flautino".

La soprano (au premier plan sur la photo) : la plus connue des collégiens. Accordée en do, elle sonne une octave au-dessus des notes réelles d'une portée écrite en clé de sol. Le modèle photographié est une "Rottenburgh" en ébène. A l'arrière-plan, une basse et une cornamuse ténor.

Ecoute de la soprano Rottenburgh : extrait du "bransle de la torche" (420 Ko)

 

L'alto : en fa mais parfois en sol, celle dont le répertoire est le plus riche. Le modèle photographié ici est une "Rottenburgh" en ébène.

Ecoute de l'alto Rottenburgh : "La Follia" de Corelli (9'30" : 9 Mo)

 

La ténor : en do, avec ou sans clé. Le modèle photographié ici est une "Rottenburgh" en bubenga d'Asie.

 

La basse : en fa avec clés et bocal (vient du bas-latin "bucca", bouche), sorte de tuyau recourbé par lequel on souffle, facultatif.

 

La flûte contre-basse : en do avec encore plus de clés et un bocal. Celle-ci est en érable. Son registre comprend deux octaves.

En dehors des instruments du groupe, il existe aussi une soubasse en fa, avec bocal.

Le "flageolet grande basse rallongé" du musée de Bruxelles, vu sa taille, oblige le musicien à jouer debout, perché sur une chaise...

 

 

LES ANCHES : (cliquez sur les liens pour les photos)

Les cromornes et les cornamuses : accordés en fa ou en do, à l'instar des flûtes, ils "sonnent" en notes réelles et non à l'octave supérieure comme les flûtes. Le registre d'un cromorne soprano correspond donc à celui d'une flûte ténor. La cornamuse - droite - procure un son plus doux. La forme recourbée du cromorne ne semble pas influer sur son timbre.

L'étendue est limitée à une octave plus une quarte pour les instruments équipés de deux clés rajoutées.

Les anches, doubles, sont en roseau ou en plastique. Ces dernières sont plus solides et plus durables, tout en étant plus faciles à jouer. Mais l'anche en roseau, certes plus fragile, procure un timbre plus caractéristique. L'une comme l'autre est "capuchonnée", c'est à dire protégée par un capuchon enfiché sur l'instrument et, contrairement à la bombarde, au chalumeau, aux hautbois et bassons, ne touche pas les lèvres du musicien.

La difficulté pour jouer du cromorne réside dans le fait qu'il faut adapter le souffle et l'attaque selon la note que l'on joue. Souffler de manière linéaire pour jouer une gamme revient obligatoirement à jouer faux, voire à ne pouvoir émettre certaines notes. Une oreille précise ainsi que la maîtrise de sa colonne d'air peuvent seules permettre la justesse. Le musicien doit sans cesse "compenser" les variations de l'instrument (sans parler de la température et de l'hygrométrie). Il est fréquent par exemple de devoir souffler plus fort le do que le si. Le réglage de l'anche est aussi un autre paramètre à prendre en considération...

Les différents registres sont :

soprano (en do) : écoute du cromorne soprano (320 Ko)

alto (en fa)

ténor (en do)

basse (en fa)

Il existe aussi le cromorne contrebasse en do (peu courant).
Le nom "cromorne" provient de l'allemand " krummhorn ("cor tordu"). En France on l'appelle "tournebout". Sa forme recourbée caractéristique ne semble pas jouer de rôle pour son timbre, proche d'une "régale d'orgue", voire d'une cornemuse en moins puissant.

La cornamuse, quant à elle, est droite et possède une sonorité plus douce.

Le cromorne est mentionné pour la première fois en 1489 et sera joué en France jusqu'à la fin du XVIIIè siècle.

 

 

LES CORDES : (cliquez sur les liens ou les photos pour les agrandir)

 

Le charango : petitie guitare bolivienne en carapace de tatou. Son accord est fort surprenant : 10 cordes doublées "sol, do, mi, la, mi". Le mi central est constitué de deux mi séparés d'une octave. Le mi grave se trouve donc plus bas que le sol, et le mi aigu au même niveau que les deux chanterelles. La corde la plus grave se trouve donc au milieu des neuf autres...

Le tatou étant maintenant un animal protégé, le charango est le plus souvent fabriqué en bois. Les cordes sont en nylon, parfois, l'on utilise même ...du fil à pêche!

 

La vielle à roue : les cordes, des bourdons et une ou plusieurs chanterelles, sont frottées par une roue entraînée par une manivelle actionnée par le musicien. La mélodie jouée au clavier - dont les touches commandent des sautereaux - est donc accompagnée par les notes "bourdon", à l'instar d'une cornemuse pour les instruments à vent. Très en vogue dans les salons jusqu'au XVIII è siècle, la vielle reste beaucoup utilisée dans la musique populaire.

 

Le Clavecin : les cordes sont pincées par un bec en plastique (autrefois en plume de corbeau) monté sur un sauterau en bois, lui-même commandé par un clavier. Pour plus de renseignements cliquer sur le lien qui renvoie au site de Patrick Lesurtel, facteur de clavecins. (site complet avec photos et fichiers mp3)

 

LES PERCUSSIONS : (cliquez sur les liens pour les photos)

Nous utilisons plusieurs sortes de tambourins, dont un de 50 cm de diamètre, avec différentes mailloches, ainsi que des couronnes de cymbalettes pour la musique de danse de la Renaissance, et aussi une percu "trafiquée" pour imiter le "bombo" dans la musique des Andes...

 

 

ACCUEIL

CONDITIONS DE CONCERT

INSTRUMENTS

SEJOUR AVRIL 2000

Proposition de CONCERT collegium.pasdespam@free.fr

LIENS